Une galerie - Les rues de Paris, à l’occasion, se transforment en véritable galerie d’art à ciel ouvert. On se l’est dit à plusieurs reprises ces derniers jours, en tombant un peu par hasard, dans notre onzième mais dans d'autres arrondissements aussi, sur des dessins qu’on aime plutôt bien, placardés un peu partout dehors. Dans une esthétique qui emprunte à la fois au manga, à la peinture expressionniste et au cinéma noir, ils transposent des scènes de la vie quotidienne dans un métro parisien peuplé des personnages du coup comme figés par les tumultes de la ville environnante.
On se demandait qui donc avait bien pu dessiner cela. Grâce à la signature de l’auteur figurant au bas du dessin, on a pu retrouver sa trace sur le net. Il s’agit de Yola, une artiste d’origine polonaise installée à Paris depuis six ans. Avec une autre artiste (Gersende Crepel), dont on voit beaucoup les petites créatures curieuses sur les murs de la capitale en ce moment, les deux jeunes femmes mènent des «actions d’encollage artistique» dans des quartiers comme le Marais, les Halles, les Abbesses, etc.
Ce faisant, elles revendiquent que les murs de la ville deviennent «une espèce d’espace accessible à tous, une poésie urbaine libre». Et d’expliquer la démarche: «Déambuler, coller des photos, des morceaux de papier ici et là sur des pans de murs qui s’offrent à nous», c’est créer «un art en liaison avec le quotidien, expression directe et sincère».
«Touche pas à mon image! Respecte la création!» A l’occasion, dans ce qui constitue un savoureux retournement de situation, les deux jeunes femmes vont jusqu’à interpeller les passants qui dégradent leurs créations. Un vandalisme il est vrai aussi gratuit qu’idiot. Ces œuvres d’art, en effet, pour ce qu’on a pu en voir en tout cas, paraissent toujours collées très proprement et à des endroits qui ne peuvent que s’en trouver très embellis (murs aveugles, palissades sans intérêt, etc.). Le fait même qu’ils ne soient que collés leur confère d’ailleurs une certaine poésie. A l’inverse de ces grafs lourdement et plus durablement peinturlurés – et par ailleurs souvent moins intéressants voire un brin fatigants par leur narcissisme («Je suis passé ici, donc je signe») –, ces personnages de papier qui prennent vie sous nos yeux et peuplent les murs dans la ville n’y vivent que peu de temps, disparaissant sous les assauts conjugués de l’usure, des intempéries et de la concurrence d’autres créations les recouvrant. Ces éphémères Parisiens de papier n’en ont que plus de charme. http://parislibre.lalibreblogs.be/archive/2008/01/29/une-galerie.html
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